Le Visa Vacances Travail Japon

Si vous avez décidé de tenter l’aventure du Visa Vacances Travail Japon, cette BD-blog est faite pour vous ! Nous suivrons ici les aventures d’une jeune fille de 18 ans, qui va réaliser son rêve nippon au cours de cette année.

Fascinée par le Japon, notre amie Cléa Parapluie a décidé de partir un an dans le cadre d’un Visa Vacances Travail (ou VVT). Son choix s’est arrêté sur la ville de Uji, juste au sud de Kyôto. Moins grande et moins connue que d’autres villes, Uji a cependant beaucoup de charme et d’intérêt. Les opportunités au Japon ne se limitent pas aux grandes métropoles telles que Tôkyô et Ôsaka.

La carte de résident : comment l’obenir

Avant toute chose, cette carte est obligatoire pour toutes personnes restant au Japon plus de 90 jours, et avec un VVT en poche, vous devez l’acquérir. Mais bonne nouvelle ! Si vous atterrissez aux aéroports Narita, Chûbu, Haneda ou Kansai, la carte vous sera remise lors de la vérification de votre passeport. Un sacré gain de temps, bien que vous devrez tout de même vous rendre à la mairie (ou une annexe) quand vous aurez une adresse stable afin qu’elle soit inscrite au dos de votre carte de résident.

Mais si vous arrivez dans un autre aéroport, il vous faudra aller dans un bureau d’immigration régional pour remplir une demande écrite.
Carte de séjour, gaikokujin torokushô
Cette carte est nécessaire pour effectuer toutes les démarches administratives de base : ouvrir un compte en banque, avoir un téléphone portable, chercher un travail…

Trouver un logement au Japon

Cléa a connu Uji grâce à deux femmes qu’elle a rencontrées alors qu’elles étaient en vacances : Yamanaka Fudeko-san et sa fille, Shizuka-san. L’air d’être un peu perdues, elles ont attiré l’attention de Cléa qui les aidées en utilisant les quelques mots de japonais qu’elle avait appris par elle-même. Extrêmement reconnaissantes, Yamanaka Fudeko-san et Shizuka-san dirent à Cléa de passer les voir si jamais elle allait au Japon. La gratitude de la mère et de la fille ne s’arrêta pas là ! Elles proposèrent à Cléa de lui louer une chambre dans leur maison à Uji lorsque celle-ci leur écrivit pour annoncer l’obtention de son Visa Vacances Travail.

Bien que le sort ait été clément avec Cléa, tout le monde n’a pas cette chance ! Comment trouver un logement au Japon ? C’est une tâche difficile, voire impossible dans certains cas puisqu’un grand nombre d’agences immobilières ne proposent pas de locations aux étrangers. Les raisons de ce refus sont multiples : les baux sont généralement signés pour deux ans et cela ne convient pas pour quelqu’un de passage pour une année au maximum, et ces étrangers ne parlent pas japonais, ou mal, ce qui gêne les propriétaires. Il existe néanmoins des agences spécialisées pour les étrangers qui sont plus flexibles sur la durée du bail, mais pratiquent des prix supérieurs. De plus, si vous n’êtes pas dans une grande métropole, il peut s’avérer difficile de trouver une telle agence.

trouver un logement au Japon

Bref, le logement privatif dans le cadre d’un Visa Vacances Travail peut être une façon onéreuse et complexe de se loger. Il est plus facile de se tourner vers les guest-houses (littéralement « maisons d’hôtes »). Les guest-houses sont des maisons ou immeubles dont les chambres ou petits logements sont loués meublés à des prix raisonnables. Ces locations sont prévues pour les étrangers, il n’y a donc pas besoin de parler japonais pour y avoir accès. De plus, le réseau francophone est très présent au Japon et il y a beaucoup de sites internet en français [1].

Les familles d’accueil peuvent également être une solution intéressante puisque vous en apprendrez davantage sur le mode de vie au Japon et sur la langue ! Il est à noter que tout le monde ne parle pas anglais au Japon, loin de là. Il faut donc être prêt à mouiller sa chemise pour se mettre au japonais !

Par ailleurs, pour ceux qui ont l’impression qu’il leur faudrait de l’aide pour organiser leur départ, il est également possible de faire appel à des agences de voyage spécialisées qui peuvent vous aider selon vos envies et votre budget. Il n’y a que des solutions !

Travailler avec un Visa Vacances Travail Japon

Maintenant que vous savez où vous allez loger, il serait préférable de trouver un travail afin de vous intégrer à la vie japonaise, d’apprendre le japonais et d’avoir de l’argent en prévision de votre intense fréquentation de l’izakaya [2] du coin ! Pour cela, vous pouvez consulter les offres d’emploi sur le site de la Chambre de Commerce et d’Industrie Française du Japon (cette partie du site est en anglais ou en japonais), ou bien vous y rendre si vous vous trouvez à Tôkyô.

Autrement, cela se passe beaucoup par le bouche-à-oreille une fois sur place (ou en amont si vous avez des connaissances au Japon !), surtout en ce qui concerne les baito [3] qui sont ce qu’on appelle des « petits jobs », et sont prisés des personnes qui partent en VVT.

Vivre au Japon, visa vacances travail japon

Il faut considérer toutes les options, comme les quelques sites qui diffusent des offres d’emploi à l’attention des étrangers et certains magazines que vous trouverez sur place.

Cléa a voulu gagner du temps en préparant son CV à l’avance, mais elle a fait une faute dans le titre de son dossier, ce qui ne fait pas très sérieux ! Surtout, il ne faut pas faire comme elle, car il est possible d’acheter dans les conbini [4] un formulaire de CV qu’il suffit de remplir en japonais. De cette façon, vous minimisez le risque d’erreur, vous n’oubliez rien et êtes sûr de présenter les choses comme il se doit. Sinon, vous pouvez également rédiger votre CV en anglais.

Les secteurs dans lesquels il y a le plus d’opportunités de baito pour les étrangers sont la restauration, l’hôtellerie et l’enseignement.

En plus du bouche-à-oreille, les candidatures spontanées sont efficaces et se déplacer vaut la peine. La barrière de la langue est très importante et parfois difficile à dépasser, par conséquent le fait de vous présenter en personne ne peut être que bénéfique, et peut simplifier les choses.

  • [1] Notamment Sakura House
  • [2] Bistrot japonais
  • [3] Abréviation du terme : arubaito (アルバイト)
  • [4] Contraction de « convenience store », sorte de supérette

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