Le vent soufflait fort en ce mois de septembre à Uji. Et le ciel était gris.
Cela n’empêcha pas Cléa Parapluie de sortir, tout en surveillant le ciel.
Cléa partait en ville à la recherche de travail. Avec son CV, traduit dans un japonais approximatif, sous le bras et le sourire aux lèvres, elle avançait d’un bon pas.
Une pluie fine se mit à tomber. Pour le plus grand plaisir des cosmos !
Mais au grand dam de Cléa ! La pluie s’intensifia.
Elle fit de son mieux pour s’abriter et rangea son CV détrempé dans son sac. Déconfite, elle continua malgré tout.
Quand Cléa mit les pieds en ville, une nuée de parapluie semblait voler de-ci, de-là. La pluie tombait très fortement et au sol l’eau formait une couche de presqu’un centimètre de haut !
Cléa ne savait pas vraiment où elle se trouvait, mais elle était incapable de demander son chemin en japonais.
Le regard de Cléa s’attarda sur la devanture d’un conbini.
Une idée germa en elle. Pourquoi ne pas voler un parapluie ? Les gens les laissent à l’extérieur du conbini… !
La jeune fille résista à la tentation et continua de marcher. Ses pas l’amenèrent à passer près d’un hokora [sanctuaire shintô]. Et là, sur le toit, se trouvait un parapluie abîmé et un peu sale.
Ce parapluie aurait mérité d’aller à la poubelle, alors Cléa pensa qu’elle faisait une bonne action en le récupérant. Et ce serait mieux que rien pour se protéger un peu de cette pluie torrentielle ! Elle tendit alors la main pour le ramasser…
Parapluie : Bonjour !
À ce moment-là, le parapluie s’anima ! Le corps de Cléa se raidit sous l’effet de la surprise ! Cléa resta bouche bée lorsque le parapluie se redressa et s’ouvrit de lui-même au-dessus de sa tête. Sous le choc, elle ne remarqua pas tout de suite qu’elle était observée.
Quand enfin son regard se posa sur les trois jizô [gardiens des enfants et des voyageurs], Cléa eut très peur car elle comprit qu’elle venait de croiser le chemin d’un yôkai japonais [esprit, monstre et créature du folklore] !
Parapluie : Il fait lourd n’est-ce pas?
Cléa fut soudainement ramenée à la réalité par le cri que poussa le kasaobake [monstre parapluie] qu’elle avait dans la main. Le pauvre essayait désespérément de se faire entendre !
Parapluie : Atchoum !
Parapluie : Pardon, mais moi je déteste la pluie. On s’abrite?
Parapluie : Quelle plaie cette pluie. Vite, allons-y !
Abasourdie, Cléa ne réagit pas. Jamais elle n’aurait pensé rencontrer des yôkai japonais ! Et il fallait bien l’avouer, elle n’avait pas compris un mot !
J’aime beaucoup la narration couplée à de jolies esquisses et des renvois au folklore japonais !
Bonjour Nuage! Merci beaucoup, nous adorons le folklore japonais car il est tellement riche! À bientôt!
J’adore je soutien et partage avec joie et bonheur de voire peut être de voire naître un autre cléa ou autre merci
Merci beaucoup Manuella! C’est très gentil, j’éspère que ce site aidera et divertira beaucoup de personnes qui rêvent de vivre au Japon!
j’ai adoré , j’espère qu’il y en aura d’autres à lire , toujours avec grand plaisir ^_^
Bonjour Lisa, merci beaucoup! La BD-Blog ne fait que commencer, alors bientôt il y aura la suite! Merci ^^
Bonjour, j’aime beaucoup votre travail :) continuez comme ça !!!
j’aimerais tant partir au Japon c’est un pays magnifique que j’ai pu visiter 3 fois bientôt 4 en Avril !!!
Bonjour Cyriell, merci beaucoup! Oui le Japon est un pays magnifique, je vous souhaite de faire un bon voyage en avril à la période des hanamis!
Je viens de découvrir votre site
J’adore !
Les arrière plans c’est un mélange de photo et peinture ?
Ou tout est dessiné ?
Merci beaucoup! Oui les arrière-plans sont un mélange d’aquarelle et de photo, et les personnages et objets sont faits au crayon de couleur et vernis à ongle.