Embarquée malgré elle dans une situation des plus étonnantes, Cléa se rapprochait à chaque pas de la maison de Yamanaka-san, une vieille femme qu’elle avait rencontrée à l’étranger quelque temps auparavant. En louant ainsi une chambre chez l’habitant au Japon, Cléa faisait de très rapides progrès en japonais. Arriver dans ce pays était déjà un événement dans la vie de Cléa, mais ramener un kasa obake dans sa nouvelle maison dépassait tout ce qu’elle avait pu imaginer !
Au fur et à mesure que Cléa et le kasa obake se rapprochaient de la maison, des bruits se faisaient entendre de plus en plus distinctement. Et plus particulièrement celui d’un balai et la jeune fille aperçu Yamanaka-san ! Cléa intima le silence au kasa obake mais ce dernier était trop heureux pour contenir sa joie !
Cléa n’eut même pas le temps de se détourner ! À peine avait-elle entraîné le kasa obake à sa suite dans l’espoir d’éviter la vieille femme que Yamanaka-san apparut au coin de la maison et, la voyant, la salua d’un hochement de tête tout en lui faisant signe d’approcher.
Cléa : Je suis rentrée !
Yamanaka-san : Bienvenue !
La bonne nouvelle que Cléa avait à annoncer la fit se sentir un peu nerveuse quant au fait qu’elle se promenait avec un yôkai !
Yamanaka-san : Comment s’est passée ta journée ?
Cléa : Très bien ! J’ai trouvé du travail !
Soudain, une petite voix se fit entendre derrière Yamanaka-san. C’était celle de Shizuka-san, sa fille, qui jardinait non loin.
Shizuka-san : Félicitations, Cléa !
Yamanaka-san détourna soudainement son attention de Cléa pour la reporter sur sa fille. La vieille femme lui fit de sévères remontrances ; ce qui semblait quotidien aux yeux de Cléa…
Profitant de cette altercation entre la mère et la fille, Cléa se faufila vers la porte d’entrée rapidement.
La jeune fille retira ses chaussures et enfila ses chaussons en vitesse avant d’aller vérifier si la voie jusqu’à sa chambre était libre. Pendant ce temps, le kasa obake décida de faire le tour des lieux !
Ravi de ce qu’il considérait être sa nouvelle demeure, le kasa obake rejoignit Cléa au pas de course quand elle l’appela.
À chaque conversation, Cléa se rendait compte que ce kasa obake allait être un compagnon de chambre difficile à dissimuler ! Un parapluie avec une pantoufle…!
L’amusement se disputait à l’énervement dans l’esprit de Cléa.
La jeune fille essayait d’inculquer quelques notions de base à son nouvel ami lorsque la leçon fut interrompue…
Évidemment…
Le kasa obake mit à profit toutes ces compétences d’acteur et parvint à charmer Cléa qui céda à sa demande.
Or, il se trouve que Cléa n’avait pas pensé à ce dont elle aurait l’air à se balader avec un parpaluie…
Kaname-san se mit à jouer du koto, un instrument de musique traditionnel japonais, oubliant la bizarrerie de sa nouvelle colocataire française…
Quelqu’un ouvrit en douceur le shôji, une porte, mur ou fenêtre traditionnels au Japon, constitué de papier translucide maintenu sur un cadre en bois.
Soudain, le chat de la maison, Sora, fit son apparition ! Il força son passage entre les pieds de Shizuka-san.
Il se dirigea immédiatement vers Cléa.
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